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Le rôle des biocombustibles dans le mix énergétique

Les énergies renouvelables ont fait l'actualité en 2021. Mais des questions demeurent : comment atteindre cette ambition ? Quelles sources d'énergie conviennent-elles le mieux ? Les producteurs de chaudières au mazout sont unanimes : pour réduire considérablement les rejets de CO2, il faut un mix énergétique dans lequel un rôle important sera joué par les biocombustibles.

Se préparer en vue d'un avenir plus durable

Tout comme Comfort Energy redouble d'efforts en faveur d'un environnement de vie plus propre, les fabricants tels que Bosch, Viessman et Weishaupt préparent leurs chaudières au mazout en vue d'un avenir plus respectueux du développement durable. Et les biocombustibles feront certainement partie de la solution. "Il est impossible que tous les ménages basculent à court terme vers des chauffages électriques. Il faudra une période de transition plus longue, dans laquelle un rôle important sera donné au mazout et à son mélange avec les biocombustibles", explique Walter Van Dael, product manager chez Bosch.

"Si nos équipements peuvent utiliser des combustibles d'origine entièrement organique, nous n'avons plus de souci à nous faire quant à la pollution, car nous disposerons alors d'un concept de chauffage convaincant et neutre en CO2", complète Ivan Piette de Viessman.

Emploi aisé

La transition du mazout vers les biocombustibles ne doit poser aucun problème aux consommateurs : les premiers clients de Comfort Energy l'ont déjà fait, sous la supervision étroite des fabricants de leurs chaudières respectives. D'un point de vue technique, aucun problème particulier n'est donc redouté. "Toute notre gamme actuelle est déjà prête pour fonctionner avec un mélange comptant jusque 10 % de FAME ; trois quarts de nos chaudières sont déjà compatibles pour être alimentées à 100 % au HVO ou R33", précise Walter Van Dael de Bosch. La plupart des chaudières de Viessman et Weishaupt peuvent, elles aussi, recevoir des biocombustibles.

Alternative réaliste

Outre l'aspect technique, il ne faut pas négliger la facette financière ni son poids dans la généralisation des biocombustibles. "Vu que le débat politique fait rage à propos de la transition énergétique, nous estimons que les combustibles fossiles, comme le mazout et le gaz, subiront à terme une taxation plus élevée. Dans ce contexte, il est important que les consommateurs disposent d'alternatives abordables pour continuer à se chauffer", explique Niels Vermylen de Viessman. Comfort Energy abonde en ce sens. C'est pourquoi nous investissons dans des rachats stratégiques qui nous permettront non seulement d'investir des moyens supplémentaires dans la recherche et le développement, mais également de susciter une demande suffisante de la part des consommateurs, de façon à faire pression sur les coûts de production actuellement élevés, et au final, faire baisser les prix des biocombustibles.

Conscientisation

En intégrant prochainement des biocombustibles dans notre assortiment de produits, et en les rendant ainsi accessibles aux ménages qui se chauffent au mazout, non seulement la transition sera plus simple, mais nous espérons conscientiser les consommateurs à l'importance d'un chauffage aux effets neutres sur le climat.

"En notre qualité de fabricant, nous voulons contribuer aux efforts en faveur du climat. Comme beaucoup de consommateurs pensent à tort qu'adopter un biocombustible exige des modifications à leur installation de chauffage, il n'y a pas encore de forte demande émanant du marché des particuliers", relativise Bruno De Wilde de Weishaupt. Walter Van Dael confirme : "C'est en travaillant ensemble que nous parviendrons à convaincre les autorités et le consommateur modal de la facilité et de l'importance des biocombustibles pour accélérer la réduction des rejets de CO2."

mardi, 21 décembre, 2021
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